La Mauritanie compte actuellement 600 usines, dont les principaux moulins à blé, sept usines laitières et 38 usines de décorticage du riz, conformément aux exigences de l’augmentation de la production de ce produit de base, la superficie allouée à sa culture cette année a atteint 48 000 hectares.
Ces chiffres ont été révélés hier soir par le président de l’Union Ntionale du Patronat Mauritanien, Mohamed Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, à l'occasion du coup d'envoi de l’Expo Mauritanie 2025,dans sa deuxième édition, dans le cadre d’un effort coordonné visant à renforcer le rôle de l’industrie dans le pays.
Le Patron des patrons a salué les mesures prises dans ce contexte, dont notamment la création d’un secteur ministériel de l’industrie pour dynamiser notre industrie nationale qui a connu un grand bond, et le démarrage des procédures pour la création d’une zone industrielle.
Dans une conférence de presse tenue hier soir à Nouakchott, il a passé en revue les potentialités économiques de la Mauritanie dans de multiples domaines, notamment l’agriculture, l’élevage et les mines, en plus de sa position géographique stratégique qui en fait une porte d’entrée entre l’Afrique et l’Europe, lui permettant de s’ouvrir au marché de la CEDEAO qui compte 300 millions de consommateurs.
Il a indiqué que le pays compte actuellement 600 usines, dont les principaux moulins à blé, sept usines laitières et 38 usines de décorticage du riz, conformément aux exigences de l’augmentation de la production de ce produit de base, la superficie allouée à sa culture cette année a atteint 48 000 hectares.
Parmi les usines du pays, il y a les usines de poisson, qui ont commencé par des usines de sardines et qui seront bientôt complétées par la construction d’une usine de traitement de tous les types de poisson, a-t-il ajouté.
Le président de l’Union nationale du patronat mauritanien a rappelé le grand développement des cultures maraîchères, qui assurent 50 pour cent des besoins du pays, notant que le pays a également atteint le même pourcentage pour ses besoins en viande de volaille et en œufs.
Il a indiqué que le projet de canal d’irrigation, dont la mise en œuvre a commencé, ajoutera 18 000 hectares aux zones arables, ce qui constituera un saut qualitatif pour le secteur agricole, notant qu’un autre projet important dans la ville d’Aleg, consistant en une usine de fourrage, un abattoir et des hangars d’engraissement, représentera un saut qualitatif dans le secteur des produits laitiers, de la viande et des dérivés de la viande, en particulier après l’obtention par notre pays d’une licence de l’Organisation mondiale de la santé pour l’exportation de produits d’origine animale.
