La Mauritanie compte faire passer la contribution du secteur industriel au PIB de 8% actuellement à 30 % d’ici 2030

Le secteur industriel est un pilier stratégique de l’économie nationale, agissant dans le cadre d’une stratégie nationale d’industrialisation, avec pour objectif d’augmenter la contribution du secteur au revenu national brut de 8 % actuellement à 30 % d’ici 2030.

Ces déclarations ont été faites hier mercredi par le ministres de l'industrie et des mines, M. Thiam Tidjani, selon lequel, la Mauritanie dispose de nombreux atouts et indicateurs lui permettant de devenir un pôle industriel important.

Le ministre qui s'exprimait à l'occasion de la conférence de presse organisé par des membres du gouvernement pour commenter les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matin, avait présenté au cours dudit conclave gouvernemental, une communication sur la deuxième édition de l’exposition Mauritanie 2025.

L’événement a enregistré une augmentation du nombre d’entreprises participantes, 154 cette année, contre 74 l’année dernière. Il a aussi mis l’accent sur la diversité des produits exposés et la présence du Président de la République a l’ouverture. C’est d’après lui une illustration de l’attention particulière qu’il porte au développement de l’industrie et du secteur. Il a réitéré l’engagement du Gouvernement à faire tout ce qui est nécessaire pour développer le secteur et créer les conditions propices à l’amélioration de ses performances et à la fourniture des infrastructures nécessaires.

En réponse à une question concernant l’orpaillage artisanal et la petite mine, le ministre a réaffirmé que la décision du Président de la République de consacrer la zone de Temayé à cette activité est irrévocable. Cependant, après avoir pris connaissance de la réalité du terrain et sur la base des recommandations du comité chargé de l’évaluation et de l’examen des travaux dans cette zone, le ministre a annoncé qu’il a été décidé de revenir sur les procédures actuelles relatives à l’octroi des permis, qui se situent dans des zones à forte densité d’orpaillage artisanal, en raison des conflits.

Dans le même sens, le ministre a souligné que des zones abritant des puits actuellement actifs ont été retirées des limites des permis qui avaient été précédemment accordés, ainsi que ceux qui ne sont pas actifs et qui avaient été inclus dans ces permis.

Un délai de trois mois a été accordé aux orpailleurs traditionnels afin de commencer effectivement leurs activités, ou alors transiter vers un permis pour la petite mine. Et cela, en partenariat avec d’autres orpailleurs s’ils le souhaitent. Il a aussi ajouté que les propriétaires de carrières actives ne disposant pas d’autorisations, doivent soumettre des demandes de permis, conformément aux procédures en vigueur.

En ce qui concerne les propriétaires de puits qui ont conclu des accords avec des opérateurs et signé des conventions avec des opérateurs privés, le ministre a signalé qu’ils bénéficient de trois mois, après notification, pour se conformer aux conditions d’utilisation du couloir, en présentant une demande de permis pour une petite mine conformément au cadre réglementaire en vigueur. Si le délai expire, sans régularisation de la situation, leurs activités seront suspendues ou interdites, a-t-il relevé.

Toujours au cours de son mot, le ministre a affirmé que le secteur industriel est un pilier stratégique de l’économie nationale, agissant dans le cadre d’une stratégie nationale d’industrialisation, avec pour objectif d’augmenter la contribution du secteur au revenu national brut de 8 % actuellement à 30 % d’ici 2030. Le ministre a assuré que le pays dispose de nombreux atouts et indicateurs lui permettant de devenir un pôle industriel important.

24. avril 2025 - 12:55

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