Nouakchott-Mauritanie, le 2 octobre 2023 : Le président du Comité Régional de Pilotage du projet SWEDD est ravi d’apprendre que la Banque Mondiale a approuvé un généreux financement de 365 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour faire progresser l’accès des filles et des femmes à l’éducation, aux opportunités économiques et aux soins de santé en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Faisant suite aux projets SWEDD I et SWEDD II, le projet novateur « Women’s Empowerment and Demographic Dividend Plus » (SWEDD+) s’élargira en plus des premiers pays bénéficiaires, au Congo, à la Gambie, au Togo et au Sénégal. Il ciblera plus de 2 millions de jeunes filles vulnérables âgées de 10 à 19 ans qui risquent de subir un mariage ou une grossesse précoce, d'être victimes de violences sexuelles et sexistes, et d'abandonner prématurément leurs études.
Cette initiative offre également l’opportunité à d'autres pays de la région de se joindre à ce projet et de récolter les bénéfices des activités mises en œuvre au niveau régional. SWEDD+ permettra de soutenir les efforts des gouvernements des pays bénéficiaires pour autonomiser les femmes et les filles, et contribuer ainsi à la croissance économique inclusive, à la réduction de la pauvreté et à renforcer les capacités institutionnelles en faveur de l'égalité des sexes.
Ainsi, un nombre nettement plus élevé de personnes bénéficieront indirectement d'interventions multiples visant à mettre fin à la pauvreté et à stimuler une prospérité partagée en promouvant l'autonomie sociale et économique des filles et des femmes, en améliorant la disponibilité des services de santé sexuelle et reproductive et en renforçant les capacités nationales et régionales pour l'élaboration de politiques en matière d'égalité des sexes.
Les résultats prometteurs de la première phase du Projet SWEDD, combinés avec la disponibilité des pays et des institutions régionales constituent une base solide pour passer à l’échelle et étendre le projet à travers la région Afrique « C’est à mon sens une expression forte et réconfortante de la réussite du SWEDD, projet d’intégration régionale qui met les femmes et les filles au cœur des préoccupations et des politiques publiques de nos Etats.
Ce qui s’est traduit par un investissement accru dans la promotion et la lutte contre la vulnérabilité des femmes et des jeunes filles pour en faire des citoyennes participant activement au développement économique et social des pays du Sahel et au-delà », selon son Excellence M. Abdessalam Ould Mohamed Salah, Président du CRP.
Il déclare : « En ma qualité de Président du Comité Régional de Pilotage, je renouvelle mes remerciements à la Banque Mondiale pour sa confiance et je loue le partenariat fécond entre nos pays, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Communautés économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), les institutions d’appui au développement, le Fonds des Nations pour la Population (UNFPA), l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’Union Africaine et l’Agence Française de Développement (AFD) ».
Le SWEDD+ intervient dans un contexte d’adaptation difficile face à l’impact et à la montée de menaces touchant plus particulièrement les filles et les femmes.
C’est alors un investissement probant et d’une valeur inestimable pour la résilience de ces populations et qui va contribuer à renforcer les réalisations du SWEDD et à accélérer l’autonomisation des femmes et des filles et la capture du Dividende Démographique dans les pays bénéficiaires du projet. Selon la Directrice du Secrétariat Technique Régional, Nafissatou J. Diop: ‘le SWEDD s’appuie sur des partenariats solides et des engagements des ministères nationaux en charge de la planification économique, des finances, de la santé, du genre, des affaires sociales, de l’éducation.
D’autres décideurs sont engagés, y compris les chefs religieux et traditionnels, aux côtés de partenaires techniques et financiers internationaux. Ceci a donné lieu à une série d’investissements pour s’attaquer aux causes profondes des mariages précoces, des disparités entre les sexes dans l’éducation, de la faible participation des femmes au marché du travail, de la faible utilisation des services de santé et des taux de fécondité élevés ».