Le Conseil des ministres adopte le Projet de loi de Finances Initiale 2024.

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mardi 10 octobre 2023 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République.

Le Conseil a examiné et adopté le Projet de loi portant Loi de Finances Initiale pour l’année 2024.

Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2024, qui marque la dernière année du quinquennat de SEM le Président de la République, vise à parachever les importants projets initiés au cours de cette période, à consolider les acquis du Programme TAAHOUDATY, et à accélérer la mise en œuvre du Plan d’action 2021-2025 de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP).

Le projet de loi de finances pour l’année 2024 s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de Cent huit milliards cent vingt-neuf millions huit cent cinquante et un mille sept cent trente (108.129.851.730) Ouguiya, contre Cent six milliards trois cent soixante et un millions deux cent vingt et un mille trois cent cinquante (106.361.221.350) Ouguiya dans la loi de finances rectificative 2023, soit une progression de 1,7%.

Le solde budgétaire global prévu pour l’année 2024 s’améliorera par rapport à 2023 pour atteindre -6.209.973.080 ouguiya, soit -1,4% du PIB (1,8% du PIB hors industries extractives), par rapport à -10.841.283.890 ouguiya en 2023 équivalent à -2,7% du PIB (3,4% du PIB hors industries extractives). Cette amélioration s’explique principalement par les efforts en matière de mobilisation des recettes fiscales, ainsi que par la maîtrise des dépenses courantes grâce à la rationalisation des choix budgétaires.

Conformément aux orientations de la politique budgétaire, les dépenses de fonctionnement passeront de 64,84 milliards d’ouguiya,) en 2023 à 64,71 milliards d’ouguiya en 2024. Elles représentent respectivement 61% et 59,8% du budget de l’État.

En revanche, les dépenses d’investissement continueront à bénéficier d’une part accrue dans l’allocation des ressources, et seront portées, en 2024, à un montant de 43,42 milliards d’ouguiya dont 73% financées sur des ressources intérieures contre 41,52 milliards d’ouguiya en 2023.

Du coté des ressources, les recettes fiscales prévues pour l’année 2024 s’établiront à un montant de 66,08 milliards d’ouguiya, comparé à 58,82 milliards d’ouguiya en 2023, ce qui correspond respectivement à un taux de pression fiscale de 15,2% et 14,8%. Elles représenteront ainsi 64,8% de l’ensemble des recettes budgétaires prévues en 2024, par rapport à 61,6% prévus en 2023.

Les recettes non-fiscales connaitront une légère hausse passant de près de 22 milliards d’ouguiyas en 2023 à 22,33 milliards d’ouguiya en 2024 soit une augmentation de 1,5%.

10. octobre 2023 - 21:15

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