Le Président mauritanien. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a signé hier mardi , au siège de l’Union européenne à Bruxelles, deux documents avec la présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen.
Le premier document a trait à l’initiative Team Europe, qui vise à soutenir le développement des infrastructures nécessaires en Mauritanie pour permettre la production, le transport et la commercialisation de l’hydrogène vert, encourager la création d’opportunités d’emplois décents, notamment pour les jeunes, soutenir le secteur privé et améliorer l’environnement de l’entrepreneuriat.
Il s’agit aussi de contribuer au développement des compétences par la formation technique et professionnelle, le soutien à la recherche et le développement afin de fournir la main d’œuvre qualifiée que requiert l’écosystème de l’hydrogène ; renforcer le cadre juridique et fiscal et améliorer le climat des affaires afin de créer un environnement d’investissement favorable au développement de l’exploitation de l’hydrogène et des activités connexes telles que l’acier vert.
Le deuxième document porte sur un plan d’action 2024 doté d’une enveloppe de financement de 37 millions d’euros qui permettra la mise en œuvre de l’ensemble des financements d’un montant de 125 millions d’euros alloués pour la période 2021-2024 à la coopération au développement dans le cadre du nouveau instrument de Voisinage, de Développement et de coopération internationale (NDICI).
Le plan d’action comprend quatre types de soutien selon les axes suivants :
– 13,7 millions d’euros pour faciliter l’accès à une alimentation de qualité et abordable en renforçant les chaînes de valeur et les acteurs économiques ;
– 10 millions d’euros pour promouvoir des systèmes de pêche respectueux de l’environnement et renforcer la chaîne de valeur de la pêche. Il participera également au financement de la construction d’infrastructures maritimes ;
– 7 millions d’euros pour prévenir les conflits et promouvoir le dialogue en renforçant l’offre de services culturels et sportifs, d’une part, et en soutenant, d’autre part, les initiatives de la société civile représentant la jeunesse ;
– 6,3 millions d’euros pour soutenir une meilleure gestion des frontières grâce à des passages frontaliers efficaces et à une coopération avec les communautés locales.