La première réunion du Comité suprême pour la réforme et le développement de la justice s'est tenue hier soir mardi, sous la supervision du Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Il a été procédé à la formation de ce comité pour superviser la mise en œuvre de la profonde réforme adoptée par le gouvernement et inscrite dans le Document national de réforme et de développement de la Justice, a affirmé à cette occasion le Président Ghazouani, qualifiant la réforme de la justice de question centrale et de pierre angulaire de toute réforme économique, sociale ou politique.
Une justice professionnelle, transparente et indépendante est indispensable pour rassurer et attirer les investisseurs et les acteurs économiques qui constituent le principal moteur du cycle économique et de la création d’emplois, a ajouté le Chef de l'Etat, selon lequel, le système judiciaire est le principal garant durable de la paix et de la cohésion sociale.
Faisant observer que plus ce système est juste et transparent, plus la confiance augmente et la cohésion se renforce, et inversement, le Président a mis en exergue, la commission technique présidée par le ministre de la Justice et qui comprend tous les secteurs ministériels, acteurs et partenaires clés, sur laquelle s'appuie ledit comité dans ses travaux.
Cette première réunion du comité constitue le lancement véritable de la réforme globale du secteur de la justice ; une réforme qui demeure depuis l’indépendance une exigence du monde de la justice, a poursuit le Président, appelant à déployer tous les efforts pour la conduite optimale de cette réforme pour laquelle l’État mettra en œuvre toutes les capacités et moyens nécessaires.
Plus qu’elle ne procède d’une initiative gouvernementale, la réforme relève d’une volonté collective et d’une aspiration largement partagée par les professionnels, les juristes, la société civile et tous les citoyens, a-t-il dit, demandant à tous à y participer en tant que projet de fédérateur dont la réalisation effective requiert l’engagement et la contribution de chacun.