Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Sid’Ahmed Ould Mohamed, accompagné du wali de l’Assaba, M. Abderrahmane Ould El Hasen, a supervisé, lundi à Kiffa, le lancement de la mise en œuvre du plan d’urbanisme de la ville, qui n'est pas facile selon le ministre
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a indiqué que ce plan d’urbanisme est passé par plusieurs étapes, la première étant l’étape de l’élaboration du plan et a été réalisée en concertation avec les autorités administratives et les autorités concernées, la deuxième étape a été son approbation par le Conseil des ministres, et la dernière étape est la mise en œuvre du plan sur le terrain.
‘’Les citoyens doivent comprendre que le processus d’élaboration d’un plan pour une ville existante n’est pas facile et que certains peuvent en être affectés’’, a-t-il déclaré, soulignant que le ministère a recommandé aux équipes chargées de la mise en œuvre du plan de limiter les dommages dans la mesure du possible.
Il a mis en exergue l’importance de l’opération, car une ville sans plan d’urbanisme ne peut pas bénéficier du réseau routier, du réseau d’eau ou de l’électricité, et que la mise en œuvre de ce plan d’urbanisme facilitera toutes les questions pour le développement de la ville.
Mohamed Mahmoud Ould Habib, président de la région de l’Assaba, a déclaré que la construction d’un plan d’urbanisme s’inscrit dans le cadre de la politique en matière d’urbanisme.
Mohamed Ould Sidi Ali, directeur des opérations urbaines au ministère du Logement, a indiqué qu’après des mois de travail, le ministère a pu mener à bien un travail technique intensif qui s’est traduit par par un ensemble de données massives sur la situation urbaine de la deuxième plus grande ville du pays.
Il a ajouté que le plan d’urbanisme de la ville de Kiffa couvre une zone géographique de 12 000 hectares, soit plus de 9 300 hectares habitables, et le sera après la mise en œuvre du plan dans la pratique, où plus de 5 000 cibles seront supprimées dans les chemins routiers programmés, tandis que la zone d’expansion comprend plus de 10 000 parcelles de terrain d’une superficie allant jusqu’à 400 mètres carrés, dont 339 hectares sont alloués aux équipements publics et 2 380 hectares au réseau routier.
Il a ajouté que la mise en œuvre de ce plan se fera dans un délai estimé à 6 Mois, souligant que le citoyen est la pierre angulaire de ce processus et qu’il en est l’objectif, et que l’accomplissement de son devoir est la base du succès de cette tâche en aidant les équipes de mise en œuvre à comprendre leurs procédures, à enlever les biens qui peuvent être enlevés avant qu’ils ne soient endommagés et à respecter les exigences du plan d’urbanisme, qui a un caractère juridique contraignant dans toute nouvelle construction ou utilisation de terrains dans les villes planifiées