Le ministre de l’Économie et du Développement durable, Abdessalam Ould Mohamed Salah, s’est entretenu, à Genève avec la délégation des États-Unis d’Amérique au forum mondial sur les réfugiés conduite par la sous-secrétaire américaine à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’Homme, Mme Uzra Zeya.
Les entretiens ont porté sur divers aspects des relations de coopération entre la Mauritanie et les États Unis d’Amérique, en particulier dans le domaine des réfugiés.
Au cours des entretiens, Le ministre a salué, l’important soutien apporté par les États-Unis à notre pays dans tous les domaines du développement, soulignant le désir de la Mauritanie de renforcer et à élargir cette coopération avec les USA.
M. Abdessalam Ould Mohamed Salah a, d’autre part, fait un exposé détaillé sur la situation sécuritaire et politique préoccupante dans l’espace sahélien, et ses répercussions sur la région, qui ont entraîné une augmentation accélérée du nombre de réfugiés, ce qui, dit-il, nécessite un plan d’urgence impliquant le HCR pour prendre en charge les 50 000 réfugiés nouvellement arrivés dans notre pays.
De son côté, Mme Uzra Zeya a qualifié les entretiens de fructueux tout comme elle a remercié la Mauritanie d’avoir traité positivement le dossier des réfugiés maliens en leur accordant le droit au travail et l’égalité avec les citoyens mauritaniens en matière d’éducation, de santé et de protection sociale, ce qui, dit-elle est inhabituel dans l’ aide des réfugiés. Elle a, enfin, affirmé que son pays aidera la Mauritanie à alléger le fardeau de la prise en charge des réfugiés.
Organisé tous les quatre ans, le Forum est la plus grande réunion internationale sur le thème des réfugiés. Il vise à promouvoir la mise en œuvre concrète des objectifs définis dans le Pacte mondial sur les réfugiés, à savoir alléger la pression sur les pays d’accueil, renforcer l’autonomie des réfugiés, accroître l’accès aux solutions offertes par les pays tiers et améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine.
Le forum 2023 est parrainé par cinq États – la Colombie, la France, le Japon, la Jordanie et l’Ouganda – et quo-organisé par le gouvernement suisse et le HCR