CDH : Conception concertée du plan d’action de lutte contre la traite des personnes

Le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile a publié mercredi un communiqué relatif au projet de Plan d’action national de lutte contre la traite des personnes (2024-2026), approuvé par le Conseil des ministres lors de sa réunion aujourd'hui même au palais présidentiel

Ledit plan a été préparé par l’Autorité nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, affiliée au Commissariat en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), souligne le communiqué, selon lequel, ce plan avait été préparé selon une approche participative dont des  consultations approfondies avec les secteurs gouvernementaux, les institutions nationales indépendantes des droits de l’homme et les organisations nationales et internationales de la société civile.

Le Commissariat a noté que le plan vise à doter le Gouvernement d’un outil de planification intégrée qui permettra à la Mauritanie de lutter efficacement et durablement contre ce crime, de punir les auteurs et d’identifier, d’aider et de protéger les victimes et les témoins.

Le communiqué indique que le plan d’action s’appuie sur des documents clés, dont les plus importants sont : la Constitution de la République islamique de Mauritanie, les engagements du programme « Taahoudati » de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, les conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par notre pays, ainsi que les stratégies et politiques nationales pertinentes, notamment la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée, la stratégie nationale d’accès à la justice et la stratégie nationale de promotion et de protection des droits de l’homme.

Le Commissariat des droits de l’homme a souligné que le Plan d’action national de lutte contre la traite des personnes 2024-2026 repose sur six axes principaux : la prévention, le renforcement des capacités des acteurs, la protection, la répression, le partenariat, la coordination, le suivi et l’évaluation. Il a indiqué dans son communiqué que la mise en œuvre de ce plan, qui sera menée sous la supervision du Comité ministériel des droits de l’homme, nécessite des efforts concertés de toutes les parties concernées, telles que les secteurs, les institutions publiques, les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile

28. mars 2024 - 4:26

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