Le Président de la République, Mohamed OuldCheikh El-Ghazaouani, a été élu à la tête du pays en2019.Cinq années se sont écoulées depuis, au cours desquelles les réalisations accomplies ont changé beaucoup de choses dans le pays. Mais l’une d’elle capte particulièrement notre attention :
L’introduction des langues nationales (Soninké, Poular et Wolof)dans le système éducatif national. Une revendication de longue date d’une partie importante des Mauritaniens et une pierre qui manquait aussi bien à l’efficacité et l’efficience de notre système éducatif qu’à la consolidation de l’unité nationale. Cette introduction est un acte de haute teneur patriotique et stratégique, digne d’être salué à plus d’un titre.
En effet, des études scientifiques sérieuses, de renommée internationale, ont montré sans l’ombre d’un doute que les élèves apprennent mieux et progressent plus rapidement quand les apprentissages, dès les premières années de leur scolarisation, sont faits dans leurs langues maternelles. De plus, les résultats des évaluations des apprentissages montrent que lorsque les langues parlées à la maison et à l’école ne sont pas les mêmes, les performances s’en ressentent obligatoirement.
La décision de notre candidat à un second mandat d’introduire les langues nationales dans le système éducatif est par conséquent une opportunité pour l’amélioration des performances de notre système éducatif, pilier du développement économique et social du pays. Une réalisation pharede son mandat qui constitue, en même temps, une pierre angulaire que le Président Ghazouani ajoute à l’édifice de l’unité nationale et de la cohésion sociale,un point focal du programme présidentiel pour le mandat écoulé et pour le mandat qu’il brigue le 29 juin courant.
« L’école nouvelle » que le Président Ghazouaniveut mettre en place ambitionne d’être une école républicaine qui se soucie de l’égalité et de la justice pour tous ; « une école creuset de l’unité nationale, porteuse des valeurs culturelles de la société, enracinant la citoyenneté et résolument tournée vers la modernité. » comme on peut lire dans le programme du candidat à la présidentielle de 2024. Prendre en considération toutes les langues du pays est un témoignage on ne peut plus clair de la volonté de notre candidat de ne favoriser aucun citoyen mauritanien par rapport à l’autre dans l’acquisition du savoir et de compétences l’habilitant à servir la nation sans complexe, ni sentiment d’exclusion.
Cette volonté constitue un moteur puissant del’unité nationale, un gage de paix, un levier efficace de développement et de prospérité. C’est un catalyseur de rapprochement des citoyens, un souci du candidat de prendre en considération la diversité linguistique et culturelle pour l’émergence d’une nation arc-en-ciel.
Après l’enseignement obligatoire des langues nationales à l’école, la réélection du Président Ghazouani pour un second mandat permettra, je n’en doute pas, de poursuivre cet élan vers la consolidation de l’unité nationale, qu’il a résolument initié au cours de son premier quinquennat, par d’autres mesures encore plus symboliques.
C’est pourquoi j’ai décidé, pour ma part, de le soutenir à cette élection, de voter pour lui le 29 juin prochain et d’appeler tous les Mauritaniens patriotes à faire de même.