Ghazouani : Le meilleur lancement de campagne, le meilleur programme / Idoumou Ould Mohamed Lemine

La campagne de la présidentielle 2024 est lancée.
Les 7 candidats à prendre les rênes de notre pays, dans le tumulte du monde en pleine recomposition, vont maintenant rivaliser, quinze jours durant, d’arguments et de promesses pour obtenir nos voix. 
N’était l’impératif de la compétition démocratique prescrite par la Constitution et l’obligation de redonner, chaque cinq ans, la parole au peuple pour choisir le Président de la République au suffrage universel, nous dirions qu’il est tout simplement inutile de poursuivre la tenue de ce scrutin, car le meeting d’ouverture de la campagne du candidat Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a donné, ce vendredi à l’aube, la réponse des urnes le jour du scrutin. 
Nous l’avons prédit, en montrant dans un écrit précédent qu’il avait le profil d’homme d’Etat le plus accompli, et de loin, le plus convaincant pour diriger le pays au vu des contextes national, sous-régional et international actuels. 
Continuons l’exercice argumentaire que nous avons commencé, comme s’il y avait toujours un doute sur l’issue du scrutin et comme si les Mauritaniens, par la voix des populations de Nouakchott, et d’autres villes du pays où l’affluence à l’ouverture de sa campagne a été impressionnante, n’ont pas déjà dit à qui iront leurs voix.
Nous avons donc écouté les discours de lancement de la campagne des candidats qui ont parlé, cherché leurs programmes, parcouru et analysé ceux que nous avons trouvés et nous avons découvert que, là aussi, ses six adversaires restent très loin derrière Ghazouani dans la compétition.
En effet, alors que lui propose un programme cohérent, centré sur les cinq principaux défis auxquels le pays fait face et pour lesquels le futur Président de la République doit trouver des réponses ; à savoir la qualité de la gouvernance, le décollage économique, la qualité du capital humain, l’inclusion sociale et le défi géopolitique, les autres candidats qui présentent des programmes, affichent clairement une méconnaissance –pour ne pas dire un manque de souci – de la cohérence des leurs.
Ainsi, l’un propose un épanchement d’humeurs sur la situation du pays, prenant ses propres rancœurs pour le point de vue d’une opinion qu’il n’a jamais consultée de quelque manière objective que ce soit, l’autre part d’un postulat erroné sur l’histoire du pays et de la composition de sa société et le troisième, empêtré dans les calcifications idéologiques de sa mouvance politique, se contente de répéter les mêmes slogans que tous les candidats de cette mouvance… Et nous pouvons continuer à lire, ou à écouter les adversaires de notre candidat, rien à faire : Les programmes, ou semblants de programmes qu’ils proposent ne rivalisent en aucune manière avec l’Ambition de Ghazouani pour la patrie.
Et comme le Président-candidat dépasse de loin ses concurrents déjà à la compétition des bilans, même s’il a déclaré en ouvrant la campagne ne pas vouloir se vanter du sien, il les battra donc, forcément, dans celle des promesses. 
Edification d’une Nation mauritanienne juste, égalitaire, forte et moderne, engager des politiques économiques efficaces et une gouvernance optimisée et saine en mettant « la transparence et l’obligation de rendre compte au cœur de l’action publique » et « des réformes d’envergure de l’administration publique pour mieux rationnaliser sa gestion et son organisation. », « juguler l’inflation et lutter contre la cherté de la vie » à travers des politiques monétaire et budgétaire efficientes et efficaces… Ou encore poursuivre l’apaisement de la scène politique, accorder la priorité à la jeunesse, dont le prochain mandat sera le sien et consolider l’Ecole républicaine. Tels sont quelques-uns des engagements du Candidat Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. On voit aisément qu’ils visent des domaines prioritaires pour le développement du pays et induisent des projets structurants pour son économie.
Que proposent les autres candidats qui, rappelons-le, sont déjà recalés à l’examen du bilan, pour réussir l’épreuve difficile des engagements électoraux, auxquels les votants sont généralement très attentifs ?
Partager le pouvoir sur des bases ethniques, raciales et de caste, remuer le couteau dans les douloureuses plaies du passé, creuser le fossé entre les composantes du peuple, ethniciser l’économie, instrumentaliser la religion à des fins politiciennes… Les propositions des adversaires de notre candidat vont, presque toutes, dans ce sens. Pas de vision pour la cohésion sociale, ni pour le décollage économique, ni pour la participation de la jeunesse à la construction nationale, ni pour le rôle diplomatique de la Mauritanie.  
La Mauritanie n’a pas besoin de se donner ce genre de projets, ni d’avoir à sa tête un homme qui les porte. 
Aussi, ce vendredi 14 juin à l’aube, elle a ovationné le Président-candidat Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour lequel elle votera massivement le 29 juin courant. Et qu’on ne nous tympanise pas avec les cris à la fraude et autres accusations injurieuses de l’armée de vouloir intimider les électeurs pour les empêcher de voter, etc. ! Les six-déjà-perdants de cette élection n’y gagneront que les moqueries de l’électorat qui a boudé les meetings d’ouverture de leurs campagnes et leur refusera ses voix le jour du scrutin. 

Par Idoumou Ould Mohamed Lemine,
Professeur à l’Université de Nouakchott

 

15. juin 2024 - 9:36

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