La valorisation de notre patrimoine culturel représente un enjeu majeur de l’affermissement de l’identité de la nation mauritanienne. La mise en valeur des villes anciennes (Oulata, Ouadane, Chinguitti et Tichit), lieux symboliques d’un passé prestigieux des cités caravanières réputées sur les routes où s’effectuaient les échanges commerciaux entre le Maghreb et le Sahel pendant de nombreux siècles, participe de cette volonté de sauvegarde de notre patrimoine. Y participe également l’institution par le Président Ghazouani du Festival de Djéôl, symbole de la richesse et du rayonnement culturel de la Vallée et dont la première édition a vu Son Excellence lancer l’Appel historique de Djéôl pour la promotion et la valorisation de la cohésion nationale, dont la culture constitue le véritable creuset.
La valorisation de la culture de notre pays a été au centre des réalisations du Programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Cheikh Al- Ghazouani, qui se sont traduites par celle de notre patrimoine culturel dans toute sa diversité ainsi que la prise en compte de la nécessité de maintenir et de renforcer les acquis accumulés au fil du temps, grâce au dynamisme de notre société. « Ce phénomène culturel, a précisé le Président République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est aujourd’hui un outil de développement et une source d’épanouissement ».
Cet intérêt pour notre patrimoine national a été encore réaffirmé par le Président Ghazouani lors de l’ouverture des différentes éditions du Festival de Cités du Patrimoine, en soulignant la spécificité de ces villes qui constituent, de par leur rayonnement culturel historique et leur architecture unique en son genre et leurs bibliothèques riches en précieux manuscrits, un trésor patrimonial inestimable. L’intérêt accordée à ces villes procède de la mise place d’une société fière de sa diversité et réconciliée avec elle-même.
Au niveau du secteur culturel, le train de mesures engagées dans le cadre du programme du Président de la République a donné la priorité au développement des infrastructures, une politique de mise en place des mécanismes qui ont permis au secteur de contribuer de façon efficace au développement économique et social de notre pays. Les actions menées consacrent la volonté politique de créer une dynamique pour que l'image de la Mauritanie à l’extérieur soit perçue de la même façon que par les mauritaniens grâce à nos valeurs culturelles, à leur diversité et à leur richesse, valoriser les produits mauritaniens (livres, musique, poésie, artisanat, habillement et patrimoine architectural attractif, etc.) qui font l’attractivité du pays en favorisant une reprise durable fondée sur les potentialités de nos diverses filières et centres d’intérêt.
Dans ce cadre, les réalisations ont concerné le développement de biens et de services culturels qui passe nécessairement par la valorisation, la conservation et l’appui aux activités à la promotion du patrimoine. Il y a lieu de souligner les efforts menés en vue de renforcer les capacités nationales au niveau des activités culturelles, d’encourager les jeunes et femmes à s’y investir massivement en développant des groupements associatifs, d’appuyer les initiatives innovantes en vue de stimuler de manière conséquente la croissance du secteur culturel en Mauritanie et de générer des revenus à un nombre croissant d’acteurs concernés par les différentes activités à vocation culturelle.
Une certaine dynamique s’observe aujourd’hui au niveau culturel avec la création d’associations de diverses vocations, de troupes artistiques, de clubs de jeunes, ainsi que l’organisation de festivals dans les différentes régions, de foires, d’expositions, de concerts musicaux pour ne citer que ceux-là, donnant lieu à un marché impressionnant et engendrant des revenus appréciables.
Si l’une des priorités nationales est de promouvoir la destinée du tourisme culturel, l’artisanat pour ses valeurs civilisationnelles, ses motifs décoratifs d’une grande ingéniosité et ses caractéristiques spécifiques à notre société, a bénéficié d’un intérêt particulier qui s’est traduit par la mise en œuvre d’un Programme National de Promotion de ce secteur dont la vocation est justement de l’intégrer dans la politique visant la promotion de notre culture.
En effet, les artisans mauritaniens constituent une population nombreuse mais laborieuse, très attachée à son art, réalisant une production diversifiée, authentique, générant de nombreux emplois pour diverses catégories d’âge. Les artisans mauritaniens travaillent dans des conditions précaires mais souvent avec ingéniosité, esprit créatif et une capacité sans égale d’innovation et d’adaptation.
L’appui consenti aux artisans durant le mandat du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a visé à récompenser le labeur et l’ingéniosité, afin de préserver les différentes filières des métiers de l’Artisanat et de leur garder leur originalité. Chacune d’elle a son charme, sa spécificité, sa valeur, son utilité qu’il faut absolument préserver contre la modernité envahissante.
Le même intérêt a accordé aux autres manifestations de la culture mauritanienne, résultat d’un brassage de populations, de langues et de cultures qui s’est effectué au fil des siècles à travers le territoire nationale, donnant lieu à la convergence de divers courants de civilisations qu’il faut préserver.
C’est pourquoi le Président candidat voudrait bien que son prochain mandat soit le mandat de « la valorisation de notre culture si précieuse pour la préservation de notre identité et le rayonnement de notre pays ».
Dans ce cadre, le Président compte mettre en œuvre un ensemble de mesures ciblant les divers domaines de la culture de notre pays, dont notamment le soutien aux industries culturelles telles que la musique, la littérature, le cinéma et l'artisanat pour stimuler la créativité et contribuer à développer l'économie local, l'organisation de festivals, d'expositions et de foires artisanales, a restauration de sites historiques et la sauvegarde des traditions orales et musicales.
Parmi les mesures phares du programme pour le prochain mandat, se trouvent l’institution d’une journée nationale de la diversité culturelle et la création d’espaces audiovisuels multiculturels et plurilingues pour favoriser la diversité culturelle, la création d’un Palais de la culture, la construction de complexes culturels dans les grandes villes et de musées régionaux. Le Président Ghazouani compte également œuvrer à la restauration du patrimoine immatériel et l’élaboration d’un programme de professionnalisation des métiers des beaux-arts. Le mandat prochain sera donc, comme on le voit, placé sous le signe de la valorisation du patrimoine culturel, pour en faire un levier de la préservation de l’identité nationale diverse et plurielle, un des moteurs du développement économique et social et un vecteur du rayonnement culturel et civilisationnel de notre pays.
En cela, le candidat Ghazouani est une exception parmi les sept prétendants à la magistrature suprême au scrutin de ce 29 juin. Les intellectuels, les amateurs de la culture, les hommes de cultures, les artistes et les artisans s’en souviendront dans l’isoloir et voteront pour le seul candidat qui a une véritable ambition pour la rayonnement culturel de notre pays.
