Etait-ce bien approprié en période électorale ? Le candidat Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a déclaré à Atar ne pas douter un seul instant de l’esprit national et de l’amour de la patrie qui anime ses opposants. Rares sont les candidats à une élection présidentielle qui tiendraient de tels propos. Mais le président sortant est de ces hommes politiques aucunement enclins à l’autocongratulation et qui refusent toute forme d’exclusion. C’est un caractère propre aux hommes d’Etat et qu’on ne rencontre nullement chez les politiciens primaires.
Et pourtant cette campagne officielle est accompagnée d’un flux de propos incendiaires, de fake-news, d’insultes, colportées par des réseaux sociaux qui, chez nous, sont devenus, on dirait, tout à fait fous. Mais cela tient en fait du désarroi qui prend certains à l’approche d’une consultation dont les résultats encenseront logiquement la démarche économique et politique prise ces cinq dernières années.
Inutile ici de s’appesantir sur le bilan largement positif de ce premier mandat. On parlerait alors d’électricité, d’eau, de bâtiments, de routes, d’écoles, d’hôpitaux, d’aides sociales largement distribuées, d’agriculture, d’élevage …toutes réalisations qui ont largement été étalées et commentées durant cette campagne.
Mais il y a une réalité incontournable que peu d’observateurs ont soulignée et qui, à mon avis, devrait remporter à elle seule l’opinion des mauritaniens : la situation politique économique, sociale et surtout sécuritaire fait que Ould Ghazouani est le seul candidat capable d’offrir au pays les conditions nécessaires à son développement dans la paix, la concorde et la sécurité.
On ne peut imaginer notre pays livré aux incertitudes ni aux conflits violents. On ne peut nous imaginer vivre les affres et les tourments qu’ont connus beaucoup de nations qui nous ressemblent peu ou prou. On ne peut nous imaginer dirigés par des politiciens braillards et sans expérience du pouvoir, rejetés par l’élite économique et sociale et par le pays profond.
Le temps des révolutions n’est pas arrivé. Le 29 Juin nous élirons très certainement Mohamed Ould Cheikh Ghazouani pour un second mandat. Je crois, qu’en, dernière analyse, ce n’est pas seulement un très bon choix, mais c’est aussi le seul qui s’offre logiquement à nous.