Des membres du gouvernement ont commenté, hier mercredi 21 aout courant en début de soirée, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé peu avant.L'occasion pour le ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh, d'exposer les points saillants du Lifting des statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM)
Le projet de loi abrogeant et remplaçant la loi n°2018/034 du 8 août 2018 portant statuts de la BCM vise à mettre à niveau le cadre règlementaire afin qu’il soit adopté aux évolutions qui caractérisent le secteur, notamment en ce qui concerne l’aspect technologique, a précisé le ministre.
Ould Bouh s’est appesanti également sur le contexte qui a conduit à la mise en place du cadre. Il a d’abord cité les innovations technologiques introduites dans le système bancaire national, dont le paiement via mobile et autres systèmes numériques. Ceci exige du législateur à adapter ses textes pour intégrer durablement les mécanismes de contrôlent qui sied, a-t-il souligné.
De plus, il a précisé que l’autre dimension du projet est la sécurité des systèmes de paiements. Il est nécessaire de renforcer leur capacité à faire face aux tentatives de fraude, qu’elles soient liées aux cyberattaques ou à des failles voire absence de mécanismes de régulation appropriées.
Ce lifting permettra à la BCM d’optimiser l’infrastructure de paiement, en mettant en avant la sécurité des transactions. Il a aussi déclaré que le projet compte aussi favoriser l’émergence d’un marché boursier, qui en est à ses balbutiements. Rendre Nouakchott plus attractif pour les investisseurs, est également l’un des buts poursuivis par ce texte. Ainsi donc, selon le ministre, l’excédent financier du marché pourrait être redirigé vers des institutions ou sociétés qui en ont le plus besoin.