Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a pris, dans le cadre des préparatifs de la rentrée universitaire 2024-2025, de nombreuses mesures destinées à diversifier et renforcer les capacités de l’enseignement supérieur.
Ces mesures ont porté notamment, selon le ministre de tutelle Yacoub Moine, sur la création de plusieurs établissements d’enseignement supérieur dans un avenir proche, la transformation de l’Institut des langues et de Traduction de Nouadhibou en université à partir de l’année prochaine et des réflexions actuellement engagées en collaboration avec le Ministère des Affaires islamiques pour faire de l’Université Islamique d’Aioun, une université ouverte à d’autres spécialités.
Toujours suivant cette optique, l’Institut supérieur de l’Enseignement technologique de Rosso sera transformé en Institut supérieur des sciences agricoles et biologiques, auquel seront rattachées deux écoles (dont la construction est pour bientôt) à Kiffa et Néma, spécialisées dans l’agriculture et la médecine vétérinaire. Par ailleurs, un Institut Supérieur du Commerce et de l’entreprenariat sera mis en place à Kiffa, s’y ajoute un Institut des sciences de l’Éducation à Tidjikja, qui sera rattaché à l’École Normale supérieure, et la création d’une faculté polytechnique à Nouakchott.
Par ailleurs, le ministre s’est attardé sur l’augmentation des capacités d’accueil de plusieurs établissements d’enseignement supérieur, notamment l’École Normale Supérieure et la Faculté de Médecine. La première verra l’ouverture d’un cycle de Master, d’une École Doctorale et de huit nouvelles spécialités, dans le cadre des réformes éducatives accompagnant l’École Républicaine (afin d’assurer un nombre suffisant d’enseignants). La Faculté de Médecine, quant à elle, a inauguré de nouvelles spécialités en médecine et en pharmacie.