L’Assemblée nationale a approuvé, au cours de sa séance plénière tenue hier lundi, le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024, qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 107.715.543.255 ouguiyas MRU.
La loi de finances rectificative vise à aligner la politique budgétaire sur les priorités du programme du Président de la République, et sur la nomenclature du budget général de l’État et sur la structure organisationnelle du gouvernement nouvellement formé.
Elle vise également à actualiser les projections budgétaires pour tenir compte de l’évolution du contexte économique et des nouvelles mesures adoptées, et à maintenir la mise en œuvre des engagements contenus dans le Programme économique et financier 2023-2026.
La loi de finances initiale pour 2024 était de 108.129.851.733 ouguiyas MRU soit une diminution de (-0,38%) par rapport à la loi de finances rectificative pour l’année 2024,
Le solde budgétaire global prévu dans la loi de finances révisée pour 2024 s’améliorera par rapport à la loi de finances initiale pour 2024 à (-3.357.069.861) ouguiyas, équivalant à (0.81%) du PIB nominal, contre (-6.209.973.084) ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2024, équivalant à (1.4%) du PIB nominal.
Concernant les agrégats budgétaires, et ce conformément aux objectifs énoncés dans l’actuel projet de loi du budget rectificatif, les dépenses de fonctionnement passeront de 64,71 milliards d’ouguiyas dans la LFI 2024, pour atteindre 65,68%, tandis que les dépenses d’investissement se stabiliseront à 42,14 milliards d’ouguiyas, dans le budget révisé, dont 74,86% seront financées par des ressources intérieures.
En termes de ressources du budget de l’État se situeront à un montant de 104 358 473 393 ouguiyas, soit une augmentation de 2,39 %.
Les recettes fiscales devraient atteindre 67,34 milliards d’ouguiyas MRU, contre 66,08 milliards d’ouguiyas dans la loi de finances initiale, soit un taux de pression fiscale de 16,2 % et 15,2 %, respectivement.
Les recettes fiscales connaîtront une amélioration de 1,43 milliard d’ouguiyas MRU par rapport au niveau de la loi de finances initiale, soit une augmentation de 6%.
En ce qui concerne les ressources du budget général de l’État, ces ressources (hors financement du déficit) ont augmenté de 2 438 milliards ouguiyas MRU, soit 2,39 pour cent, par rapport à la loi de finances initiale, et dont les principaux réajustements sont portés au niveau des rubriques suivantes :
– Les recettes fiscales augmenteront de 1 258 milliards MRU (1,90 pour cent) par rapport à la loi fiscale initiale.
– Les recettes non fiscales augmenteront de 430 millions d’ouguiyas, soit 1,93 %, par rapport à la loi de finances initiale.
– Les recettes en capital augmenteront de 1 milliard MRU soit une augmentation de (524,63 %) par rapport à la loi de finances initiale.
– Les dons ont diminué de 250 milliards d’ouguiyas, soit 3,19 % par rapport à la loi de finances initiale.
– Les recettes des comptes spéciaux du Trésor sont restées au même niveau que dans la loi de finances initiale.
– Le financement du déficit a diminué de plus de 2,8 milliards d’ouguiyas, soit une baisse de -45,94 % par rapport à la loi de finances initiale.
– L’appui budgétaire a diminué de 205 millions MRU, soit une baisse de -25,51% par rapport à la LFI.