L’'Assemblée nationale a abrité aujourd'hui mercredi 16 octobre courant, à son siège dans la capitale mauritanienne Nouakchott, les travaux d'un Séminaire régional organisé par cette auguste chambre en partenariat avec l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Objectif : faciliter l'accès aux fonds alloués à l'environnement et au climat et renforcer les capacités de résilience des habitants de la zone côtière d’Afrique et des pays voisins.
L’occasion pour le Président de l’Assemblée nationale M. Mohamed Bamba Meguett de mettre en exergue l’importance de cet événement, qui vient à point nommé, à une période où des pays de la zone côtière de l’Afrique dont la Mauritanie souffre de risques environnementaux tels que la sécheresse, la désertification, les inondations et la détérioration de l'équilibre de l'écosystème continental et marin, en plus des émissions conduisant au réchauffement climatique auxquelles nous assistons aujourd’hui.
Ci-après l’intégralité de ce discours
J'ai le plaisir de vous accueillir aujourd'hui au sein des locaux de l'Assemblée nationale dans le cadre de ce Séminaire régional organisé en partenariat avec l'Assemblée parlementaire de la Francophonie pour faciliter l'accès aux fonds alloués à l'environnement et au climat et renforcer les capacités de résilience des habitants de la zone côtière d’Afrique et des pays voisins
L’organisation de ce séminaire dans notre pays revêt une importance capitale car, à l’instar des pays de la zone côtière de l’Afrique, la Mauritanie souffre de risques environnementaux tels que la sécheresse, la désertification, les inondations et la détérioration de l'équilibre de l'écosystème continental et marin, en plus des émissions conduisant au réchauffement climatique auxquelles nous assistons aujourd’hui.
Tous doivent prendre conscience du fait que malgré leur contribution limitée au réchauffement climatique et regroupant 17 % de la population mondiale, les pays d'Afrique, notamment ceux du Sahel, sont, aujourd'hui, confrontés aux effets catastrophiques du changement climatique sur leurs économies et leurs investissements dans les infrastructures, les systèmes d'eau et alimentaires, la santé publique et les moyens de subsistance, ce qui augmente le niveau de pauvreté, encourage l’exode, les migrations, la malnutrition et accentue les risques de conflits liés à l’exploitation des ressources.
Il est donc désormais établi que le changement climatique est devenu une réalité qui paralyse le processus du développement, affaiblit le cadre institutionnel et entrave la mise en œuvre des politiques publiques.
Dans cette optique, l’Accord de Paris sur le changement climatique demeure une référence mondiale en matière de justice climatique.
La communauté internationale doit alors s’évertuer à mettre en œuvre les dispositions de cet accord au lieu de le laisser lettre morte.
Mesdames, Messieurs
Le gouvernement mauritanien, sur instructions de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, œuvre à la réalisation de tout ce qui est de nature à préserver les écosystèmes et la diversité biologique et de lutter contre le changement climatique et la pollution de l'environnement.
Dans leurs programmes de développement, les secteurs économiques, pétrolier, de la pêche et de l'Environnement ont été engagés à accorder la priorité aux questions se rapportant au climat et à l'environnement.
Le groupe parlementaire mauritanien chargé de l’Environnement mène de larges activités de sensibilisation en collaboration avec ces secteurs.
Dans ce contexte, notre groupe a récemment accueilli l'Assemblée générale de l'Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l'environnement dans les pays de la zone côtière et marine de l’Afrique de l'Ouest.
Cette rencontre a abouti à la restructuration de l'alliance et à l'élaboration d'une feuille de route qui vise à redynamiser ses structures et à les hisser au niveau des défis climatiques.
Mesdames, Messieurs
Les sujets liés au renforcement des capacités législatives des parlementaires, à la nécessité de légiférer un corpus législatif climatique, à la diffusion d'une intelligence commune, au suivi de l’action du gouvernement et à d'autres sujets importants sur lesquels les participants se pencheront lors des ateliers et tables rondes qui seront organisés pendant deux jours consécutifs, vous interpellent à observer le sérieux qu’il faut et à formuler des recommandations pertinentes.
Avant de terminer mon discours, je voudrais adresser mes sincères remerciements à l'Organisation internationale de la Francophonie et à l'Assemblée parlementaire de la Francophonie pour leur contribution active à l'organisation de ce séminaire.
Avec la bénédiction d’Allah et tout en vous souhaitant plein succès dans vos travaux, je déclare ouvert le Séminaire régional organisé en partenariat entre l'Assemblée nationale de Mauritanie et l'Assemblée parlementaire de la Francophonie pour faciliter l'accès aux fonds alloués à l'environnement et au climat et renforcer les capacités de résilience des habitants de la zone côtière et marine de l’Afrique et de ses pays voisins.
Wesselamou Aleikoum We Rahmetou Allahi Taala We Barakatouhou.