Aujourd’hui, plus que jamais, l’urgence de faire face au changement climatique signifie que nous avons tous la responsabilité historique d’agir rapidement pour remédier à la situation avant qu’il ne soit trop tard, a déclaré ce mardi 12 novembre courant, le Président mauritanien Ghazouani.
Malgré notre contribution marginale (0,02%) aux émissions du réchauffement climatique, nous vivons au quotidien en Mauritanie, les effets dévastateurs de ce changement climatique à travers le phénomène croissant de la désertification et des inondations et leurs profondes répercussions négatives qui affectent notre tissu social, menacent notre sécurité alimentaire et entravent notre développement économique, a-t-il ajouté, dans son discours prononcé à la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), qui s’est ouverte aujourd'hui à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan.
Ci-après des extraits de ce discours :
Dans cette optique, nous avons déployé et déployons de grands efforts pour nous conformer aux exigences de l’Accord de Paris en luttant contre la désertification à travers l’initiative de la Grande Muraille Verte, en contribuant activement à la Commission Sahel Climat et en adoptant la charte de l’Initiative pour un Moyen-Orient Vert, lancée par le Royaume frère d’Arabie saoudite.
Nous avons également pris des mesures fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme l’imposition d’une taxe aux producteurs nationaux et l’investissement dans l’augmentation de la superficie des réserves marines, côtières et continentales et la restauration des terres dégradées.
out cela s’ajoute aux efforts considérables que nous déployons pour exploiter notre stock d’énergies renouvelables, qui dépasse les 4 000 gigawatts, ce qui nous permet de produire de l’hydrogène vert et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans notre consommation totale d’énergie, qui a atteint 48 % cette année et devrait atteindre 60 % en 2030.
Dans ce contexte, nous réitérons notre appel aux institutions financières et aux entreprises intéressées pour qu’elles nous soutiennent dans cette entreprise.
À cet égard, je ne peux manquer de souligner que le continent africain, en tant qu’union et en tant que pays, déploie de grands efforts pour réduire progressivement le réchauffement de la planète, malgré sa faible contribution à ce phénomène. Il développe également l’utilisation des énergies renouvelables, ce qui devrait être fortement soutenu dans le domaine du renforcement de la capacité d’adaptation et de la résilience aux conséquences négatives du changement climatique.
Il est impératif de renforcer la coopération et la solidarité internationales et de mobiliser des fonds à la hauteur des enjeux, en tenant compte des priorités des pays les moins avancés, notamment sur le continent africain