C'est désormais chose faite pour ce qui est de la pose de la première pierre deuxième et la troisième phases du projet de couverture intégrale des services de communication électronique dans les zones frontalières du sud et du sud-Est du pays, s’étendant de Ould Yengé à Nbeiket Lahwach .
En effet, cet événement a été supervisé ce samedi par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, auquel, ont été fournies pour la circonstance des explications détaillées sur ces deux phases du projet et les zones qui en bénéficieront, par la ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration et le président du Conseil national de l’Autorité de régulation.
La deuxième phase du projet couvre les régions du sud et du sud-Est, de Ould Yengé à Fassala en passant par Hamod, Tinaha, Tamourt – Lekwar, Tiwil, El Foullaniya, Medbougou, Gogui Zemmal et Fassala, tandis que la troisième phase reliera les régions de Fassala Néré à Nbeiket Lahwach,
Ces deux phases couvriront une distance estimée à 964 kilomètres sur 100 sites et 21 sites de transport, tous équipés d’énergie solaire, et bénéficieront à 115 citoyens.
La première phase du projet a été lancée par le Président de la République à la même date l’année dernière dans la ville de Kaédi, couvrant les régions du sud de Ndiago à Ould Yengé à travers 42 sites solaires, qui ont bénéficié à plus de 85 mille citoyens. La connexion se fera par fibres optiques à haut débit, ce qui permettra d’améliorer la qualité des services de communication grâce aux stations de couverture et aux liaisons radio.
La mise en œuvre du projet devrait stimuler le développement dans ces zones, qui ont été connectées au réseau de télécommunications, et renforcer la sécurité dans ces zones, qui comprennent 324 villages avec une population estimée à 185 mille habitants.
Le coût total du projet est de 874 millions 734 mille 555 MRU, tous provenant des ressources de l’État à travers le Fonds d’Accès aux Services.
Ce projet vise à assurer une couverture complète des services de communication électronique dans les zones frontalières situées au sud et au sud-Est du pays, a affirmé à cette occasion, le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, M. Ahmed Salem Bedda Etfagha a indiqué que ce
« Une fois le projet achevé dans toutes ses phases, il assurera une couverture continue des services mobiles 3G sur 1700 kilomètres et une couverture 4G sur 143 sites centrés autour des localités frontalières », a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné l’importance de la transformation numérique et son rôle central dans « la réalisation d’un développement global au service des citoyens, en facilitant et en rapprochant les services gouvernementaux des citoyens, en promouvant l’innovation et l’esprit d’entreprise, et en développant une industrie numérique efficace au service du développement économique et social du pays ».
Il a passé en revue certaines des réalisations du secteur de la numérisation, notamment la numérisation des services publics, où de nombreux services administratifs ont été convertis en plateformes numériques facilement accessibles, telles que les plateformes de santé, d’éducation, de justice et de sécurité routière, ce qui permettra aux citoyens de bénéficier de ces services rapidement et efficacement sans avoir à se déplacer, ce qui contribuera à améliorer leurs conditions de vie et leur qualité de vie au quotidien.
Le lancement de la plateforme « Aïn » a fait dissipé les barrières entre l’administration et les citoyens, permettant à ces derniers de soumettre en toute transparence des plaintes, des griefs, des rapports, des suggestions, de surveiller les violations et d’assurer un suivi efficace sans avoir à se déplacer, renforçant ainsi la transparence et permettant aux citoyens de participer à l’évaluation de la performance du gouvernement, a précisé le ministre.
L’infrastructure numérique a également été développée grâce à la pose et à la construction de plus de 1700 km de fibres optiques, connectant tous les départements gouvernementaux à un réseau privé sécurisé et rapide, améliorant le système de paiement électronique pour relier les services publics aux mécanismes de paiement mobile, ce qui facilitera la gestion des finances des ménages, réduira les coûts de transaction et promouvra l’inclusion financière, tout en accordant une grande priorité à la sécurité de l’information en protégeant les données numériques, en garantissant la vie privée des citoyens et en répondant aux défis croissants en matière de cybersécurité, a-t-il ajouté.
« Ces efforts représentent des étapes pratiques vers la mise en place d’un environnement numérique sûr et durable qui améliore la qualité des services et permet de maximiser les avantages de la numérisation en tant que voie vers le développement global du pays », a-t-il déclaré.