La Mauritanie et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé hier mardi, en marge du Sommet africain de l’énergie organisé à Dar es Salam en Tanzanie, un accord de financement de 24 millions de dollars, destiné au projet Awkar pour le développement intégral et le développement des filières animales.
La signature dudit accord a été supervisée par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et le président du Groupe de la BAD M. Akinwumi Adesina.
L’accord a été cosigné par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid’Ahmed Bouh, et le directeur général de la Banque africaine de Développement, M. Mohamed El Azizi.
Ce projet vise à développer les infrastructures pastorales, sociales et éducatives de base, en valorisant les ressources pastorales pour assurer la sécurité alimentaire du pays.
Il comporte plusieurs volets axés sur la création et le développement d’une infrastructure de production de base, en particulier, la création et l’exploitation d’un pôle d’élevage d’une superficie de 20.000 hectares, deux fermes collectives de 5.000 hectares chacune, ainsi que la construction de 07 stations pastorales, deux marchés au bétail, en plus d’autres installations.
Le projet vise, également, à développer les chaînes de valeur, à promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes, à améliorer la productivité de l’élevage, à mettre en place deux projets de terrain (modèles) pour diffuser les technologies et les innovations en matière de production agropastorale sensible au climat, à améliorer la qualité et la productivité des pâturages naturels par la restauration de la végétation et la réhabilitation de près de 10 000 hectares de pâturages dégradés, en plus du support d’herbe, la culture d’arbustes fourragers, la stabilisation des dunes de sable et la lutte contre le feu de brousse.
Par ailleurs, le projet va permettre de promouvoir l’industrialisation et l’entreprenariat des femmes et des jeunes, en renforcement de l’autonomisation de ces deux catégories, en soutenant l’élevage et la production de viande, la commercialisation du lait et des produits laitiers ainsi que le développement de projets en faveur à travers le renforcement institutionnel de l’enseignement technique en créant des centres de formation professionnelle dans les chaînes de valeur animales.