La Mauritanie accueille 318 000 réfugiés maliens, auxquels s’ajoutent 55 000 rapatriés et 218 000 membres des communautés d’accueil, selon les estimations à l’horizon 2025, a déclaré le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget M. Codioro Moussa N’Guenore.
Ces chiffres avaient été révélés par le ministre délégué au cours d’une séance de travail sur le plan de réponse et de résilience des réfugiés maliens en Mauritanie.
Une sortie médiatique tenue en présence des partenaires au développement et des secteurs gouvernementaux concernés et au cours de laquelle, il a passé en revue les efforts entrepris par la Mauritanie face à ces milliers de réfugiés maliens et les défis auxquels le pays est confronté pour les accueillir.
La Mauritanie compte par ailleurs et 218 000 membres des communautés d’accueil, selon les estimations à l’horizon 2025.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget M. Codioro Moussa N’Guenore, a passé en revue vendredi au cours d’une séance de travail sur le plan de réponse et de résilience des réfugiés maliens en Mauritanie, à laquelle ont pris part les partenaires au développement et les secteurs gouvernementaux concernés, les efforts entrepris par notre pays et les défis auxquels il est confronté en matière d’accueil des réfugiés maliens.
Le ministre a révélé que notre pays accueille 318 000 réfugiés maliens, auxquels s’ajoutent 55 000 rapatriés et 218 000 membres des communautés d’accueil, selon les estimations à l’horizon 2025.
Le plan de réponse et de résilience préparé par le gouvernement pour faire face à cet afflux humain s’articule autour de trois axes principaux a souligné Codioro Moussa N’Guenore :
Premièrement, l’amélioration des conditions de vie des réfugiés par la fourniture de services de base.
Deuxièmement, renforcer la résilience des communautés d’accueil.
Troisièmement : Soutenir la stabilité et la cohésion sociale.
Toujours selon le ministre, l’ampleur des besoins dépasse les capacités nationales, puisque le coût du plan est estimé à 152,2 millions de dollars et que le montant des fonds mobilisés révèle un déficit financier de 78 millions de dollars.
Le Ministre a également lancé un appel formel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux institutions financières internationales et aux organisations humanitaires et de développement pour qu’ils soutiennent notre pays dans la mise en œuvre effective de ce plan.