
En opposition ferme avec les propos, mardi 4 février, du président américain qui voudrait «prendre le contrôle» de l’enclave palestinienne, l’Egypte et la Jordanie ont réitéré leur refus d’accueillir les Gazaouis qui en seraient chassés. L’Arabie Saoudite et la Turquie, sur la même ligne, balaient toute tentative de négociation alors que la Mauritanie a condamné les déclarations israéliennes à l'égard de l'Arabie Saoudite.
"La République islamique de Mauritanie a condamné les déclarations irresponsables d’Israël à l’égard du Royaume d’Arabie saoudite, le considérant comme une violation inacceptable des normes et des lois internationales, et une provocation qui menace la sécurité et la stabilité de la région", indique à ce propos un communiqué publié ce dimanche par le ministère mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’étranger.
Dans sa déclaration, le ministère a déclaré la pleine solidarité de la Mauritanie avec le Royaume d’Arabie saoudite et son soutien à sa souveraineté et à sa sécurité.
La déclaration a réitéré la position ferme de la Mauritanie en faveur de la cause palestinienne et son soutien au droit du peuple palestinien à établir son État indépendant sur les frontières de 1967, avec El Qods-Est comme capitale, conformément aux résolutions de la légitimité internationale et de l’Initiative de paix arabe.
La déclaration a appelé la communauté internationale à adopter une position ferme contre ces déclarations provocatrices, afin de préserver la stabilité de la région et de respecter les principes du droit international.