Le Parquet renvoie 15 détenus dans le cadre des documents d’état civil frauduleux à la gendarmerie

Le Parquet de la wilaya de Nouakchott Nord a renvoyé aujourd’hui mardi, les personnes arrêtées dans le cadre de la falsification d’actes de mariage de l'Agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, à la gendarmerie pour approfondissement de l'enquête avec elles, après leur comparution devant le tribunal.

La gendarmerie a déféré aujourd'hui au parquet les personnes arrêtées. Il s'agit de 15 personnes, dont des fonctionnaires de l'agence d'état civil et d'agences de voyages en plus de deux femmes dont l’une porte le nom de la dame pour laquelle l’acte de mariage a été conclu ainsi qu’une responsable dans une agence de voyages.

Le Chef du centre de l’agence nationale du registre de la population au niveau de la moughataa de Woumpou relevant de la wilaya du Guidimagha figure parmi les personnes arrêtées

Les premières instructions ont révélé par ailleurs l’enrôlement de l’un des Chefs de centres de l’agence en servir à l’intérieur du pays de 250 actes de mariages sur la base de décisions de justice rendues par des tribunaux ne relevant pas de sa circonscription territoriale.

Le Chef de centre suspecté a été également pris en flagrant délit de possession d’actes de mariages signés par l’un des tribunaux de la capitale, Nouakchott.

Toujours selon les enquêtes, la femme au nom de laquelle un nouvel acte de mariage a été conclu n’était pas seulement veuve, mais le document qui lui a été établi a été antidaté à la date du décès de son précédent mari.

Le vice-procureur de la République a décidé, après avoir entendu le chef du centre d’Etat civil de la Moughataa de Woumpou de les renvoyer tous les suspects à la gendarmerie pour approfondir l’enquête, sur la base de l’émergence de nouvelles données qui l’exigeaient.

La gendarmerie mauritanienne avait arrêté un réseau de 15 personnes, dont des employés de l'Agence de l'état civil et des titres sécurisés, suite à une plainte du citoyen mauritanien El Mokhtar Mohamed Lemine Sidi, qui s'était étonné d'une notification de l'application « Mon Identité » indiquant qu'il était « marié », alors qu'en réalité il ne l'était pas.

L'Agence de l'état civil et des titres sécurisés a publié un communiqué confirmant que l'enquête en cours sur les procédures de certains actes de mariage a été découverte grâce à la fonction de notification introduite dans le système « Hewiyeti ». L'agence a ensuite mené une enquête administrative interne et a transmis ses résultats aux autorités sécuritaires et judiciaires compétentes.

L'agence a souligné dans un communiqué l'intégrité du processus d'enregistrement et de restriction, affirmant son engagement à maintenir la crédibilité des documents nationaux.

12. février 2025 - 0:01

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