
Le Département compte venir à bout de l’anarchie qui règne dans le monde des salles fêtes, a affirmé aujourd'hui mercredi, au cours de la conférence organisée par des membres du gouvernement pour commenter les résultats du Conseil des ministres, Mme Zeinebou Mint Ahmednah., la ministre du Commerce et du Tourisme,
. « Nos équipes ont constaté une prolifération de salles de fêtes, dans des zones résidentielles, entrainant ainsi des nuisances sonores, entre autres griefs des riverains. Ainsi le projet de décret, définit les critères pour obtenir une autorisation d’ouverture d’une salle de fête », a mis en exergue la ministre.
Désormais, tout entrepreneur qui veut investir dans ce domaine devra fournir un dossier comprenant entre autres, un bail de 3 ans au moins ou un titre de propriété de plus de 1000 m à Nouakchott et au moins 600 m2 pour les autres villes. En plus de la superficie, le lieu doit être situé à plus de 500 m d’un hôpital ou d’une mosquée. Le responsable doit avoir un casier judiciaire vierge et verser un montant entre 10 et 20 mille , seuls les collaborateurs réels obtiennent les droits qui leurs sont dus.
Le Conseil des ministres avait adopté un Projet de décret portant règlementation des salles de spectacles, rappelle-t-on.
Ce projet de décret a pour objectif de combler un vide juridique en précisant les conditions requises pour l’obtention de l’autorisation d’exploitation et les principaux critères exigés dans toute salle pour exercer l’activité.
Le projet de décret traite également du devoir de préserver la tranquillité et le confort des citoyens, en fixant une limite au temps d’utilisation des équipements d’amplification sonore, aux rassemblements du public ; en interdisant l’exploitation de ces salles pour toute activité incompatible avec notre sainte religion et les bonnes mœurs de notre société, susceptible de porter préjudice à notre unité nationale, ou pour la tenue de toute réunion de caractère tribal, ethnique ou régionaliste.