
Le ministère de la Justice a organisé aujourd'hui lundi 24 Ramadan-mars courant, à Rosso la capitale de la wilaya du Trarza, un atelier de sensibilisation pour mettre en lumière le contenu du cadre juridique criminalisant les pratiques esclavagistes, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants.
L’atelier s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale lancée par le ministère afin d’informer les différentes parties prenantes sur ce cadre juridique et de renforcer leurs contributions à la mise en œuvre de ses dispositions.
Cette campagne, qui inclut les juges des circonscriptions des cours d’appel, des universités, des instituts, des écoles professionnelles et de sécurité, vise à obtenir, entre autres, la diffusion de textes criminalisant et punissant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants, en adaptant avec précision les faits pertinents, en prenant les mesures nécessaires pour suivre les auteurs de ces crimes et protéger les victimes, tout en attirant l’attention du public sur la gravité de ces faits.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Oumar Ould Kassem, conseiller technique au ministère de la Justice et coordinateur de la campagne, a remercié la direction de l’Ecole de la Gendarmerie Nationale de Bruxelles d’avoir donné l’opportunité à l’Unité de Suivi Judiciaire des Dossiers du Traitement Judiciaire de l’Esclavage et de la Traite des Personnes, qui supervise cette campagne, de communiquer directement avec le personnel et les étudiants de l’Ecole de Justice, qui sont des officiers de la police judiciaire qui portent un lourd fardeau dans la lutte et la répression des crimes liés à l’esclavage, à la traite des personnes, au trafic de migrants et au travail des enfants, et dans la protection de la société contre ces pratiques.
‘’Les lois qui seront présentées par les membres de la cellule offrent de nouvelles techniques aux officiers de police judiciaire dans le cadre de l’enquête et du suivi, leur permettant d’accéder à des faits scientifiques incontestables sur ces différents crimes’’, a-t-il dit.
Le programme de l’atelier comprend plusieurs présentations sur la loi incriminant et punissant l’esclavage et les pratiques serviles, la loi sur la lutte contre la traite des personnes et la protection des victimes, l’arrêté sur le travail dangereux et interdit aux enfants, et la loi sur la lutte contre le trafic illicite de migrants, qui remplace la loi n° 021-2010, modifiant certaines de ses dispositions, ainsi qu’une présentation sur l’arrêté relatif à l’organisation et au fonctionnement du Bureau de la coopération judiciaire internationale nouvellement créé au niveau du ministère