Yaoundé s’impose comme arbitre incontournable de l’élection 2025 à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), révélant l’influence croissante du Cameroun sur l’échiquier financier continental.
Cette visite de la ministre mauritanienne Amal Mint Maouloud au Palais de l’Unité témoigne de l’importance géopolitique que représente le soutien camerounais pour les candidats africains.
L’influence camerounaise courtisée par les candidats
La ministre mauritanienne des Affaires économiques a effectué une visite éclair de moins de 24 heures à Yaoundé, soulignant l’urgence stratégique de cette démarche. « Le Cameroun détient une influence considérable dans les instances financières africaines », confirme un analyste politique local.
Cette sollicitation intensive révèle le poids électoral que représente le Cameroun dans le processus de désignation du futur président de la BAD. Les cinq candidats en lice redoublent d’efforts pour séduire les décideurs camerounais.
Le choix du Palais de l’Unité pour cette rencontre diplomatique souligne le caractère officiel et solennel de cette démarche mauritanienne.
Enjeux géopolitiques et économiques continentaux
L’élection à la BAD dépasse largement les considérations techniques pour devenir un véritable test d’influence régionale. Le Cameroun examine attentivement les programmes proposés par chaque candidature, évaluant leur pertinence pour le développement économique africain.
La position géostratégique du Cameroun entre l’Afrique francophone et anglophone en fait un arbitre naturel des grandes décisions continentales. Cette influence s’étend désormais aux institutions financières panafricaines.
Le message du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani transmis par sa ministre témoigne de la reconnaissance internationale du leadership camerounais sur les questions de développement.
Cette course à l’élection BAD 2025 ne révèle-t-elle pas l’émergence du Cameroun comme puissance financière continentale incontournable ?
