
Les travaux relatifs à l'atelier de lancement du projet ‘’renforcer la résilience des producteurs agricoles et pastoraux à travers la gestion optimale des bassins affluents et le développement de chaînes de valeur positives vis-à-vis de l’environnement dans le Sud-Est de la Mauritanie’’ ont été lancés mardi à Nouakchott.
Organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l'atelier vise à renforcer les capacités des producteurs agricoles et pastoraux dans les wilayas du Tagant, Hodh El Gharbi, Assaba et Guidimakha, en améliorant la gestion des ressources naturelles, en adoptant des pratiques agricoles durables et en développant des chaînes de valeur environnementales pour renforcer l’économie locale et résister au changement climatique..
Le projet objet du présent atelier a été soumis par le gouvernement mauritanien et la FAO au Fonds Mondial de l’Environnement, approuvé par le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA), a déclaré à cette occasion, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Messaouda mint Bahham Ould Mohamed Laghdaf.
Elle a souligné également qu'il sera mis en œuvre sur une période de quatre ans (2025-2028) sous la supervision de la direction de la protection des espèces et de la restauration des sols du ministère de l’Environnement, et en coopération avec la FAO en tant qu’organe de mise en œuvre.
De son côté, M. El Hassen Ould Maouloud, directeur national du projet, a fait une présentation sur les composantes du projet, qui met l’accent sur la gestion participative des ressources, l’autonomisation des groupes vulnérables, notamment les femmes, et le renforcement des capacités locales pour faire face aux défis climatiques.
A son tour, M. Moussa Ould Maouloud, chargé de programme à la représentation de la FAO en Mauritanie, a indiqué que le projet est le fruit d’un partenariat efficace avec le ministère, ciblant les zones aux écosystèmes fragiles confrontées à des pressions environnementales croissantes, et dont les populations dépendent principalement de l’agriculture pluviale et de l’élevage comme source de subsistance.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du conseiller technique chargé des affaires juridiques au ministère de l’environnement (secrétaire général par intérim), du directeur du Bureau national de l’Union mondiale pour la nature, de plusieurs maires des municipalités rurales concernées, ainsi que de représentants des agences de coopération bilatérale et du personnel du ministèr