
Le ministère des Mines et de l’Industrie a mis en garde contre la pratique de l’orpaillage en dehors des zones désignées, soulignant qu’il s’agit d’une violation manifeste des lois en vigueur et d’un empiètement sur le domaine public.
La oi n° 026-2022 du 12 décembre 2022, qui réglemente l’orpaillage communautaire et semi-industriel, précise dans son article 10 que “l’activité minière communautaire n’est autorisée qu’à l’intérieur des couloirs et des zones prévus à cet effet”.
Le ministère a rappelé que la réglementation et l’encadrement de cette activité s’inscrivent dans le cadre des engagements du Président de la République visant à consacrer l’État de droit et à renforcer la gouvernance pour assurer la transparence et l’équité dans la gestion des ressources nationales.
Il a appelé tous les acteurs de l’activité minière à respecter les contrôles légaux et à coopérer avec les autorités compétentes, afin de préserver leurs droits et de poursuivre cette activité dans un environnement organisé et sécurisé qui profite à tous.
Le ministère a rappelé que l’État œuvre depuis 2019 à réglementer et à contrôler l’activité liée à l’orpaillage communautaire, en reconnaissance de son importance économique et des risques qui peuvent en résulter lorsqu’il est pratiqué en dehors des cadres légaux, notant qu’il a été créé en 2020, une agence dénommée ‘’Agence nationale Maaden Mauritanie’’, placée sous la tutelle directe de Son Excellence le Président de la République, en tant que cadre institutionnel chargé de classer, de réglementer et d’accompagner l’activité minière communautaire, la transformant d’une activité informelle en un secteur intégré dans les politiques publiques, préservant les droits, renforçant la sécurité, et augmentant sa contribution au cycle économique national.
Dans ce cadre, l’Etat a attribué à cette Agence de vastes zones clairement définies (corridors) pour exercer cette activité, tout en assurant les conditions d’encadrement, de sécurité, d’appui technique et logistique dans son périmètre.